Page:Schelling - Bruno, 1845, trad. Husson.djvu/167

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lité de l’âme, de même que la réalité qui, en Dieu aussi, se rattache à la possibilité de l’âme, se trouve en dehors de l’âme par rapport à l’âme elle-même. Car les idées générales, qui sont les idées immédiates des choses finies, se trouvent dans le même rapport que ces dernières, et sont, comme elles, opposées à l’idée générale infinie, et ne lut sont conformes qu’autant qu’elles sont infinies dans le fini. Ainsi, de même qu’une chose détermine son temps en renfermant une réalité dont la possibilité est en dehors d’elle, ou une possibilité dont la réalité n’est point en elle, il en est de même de l’idée générale en tant qu’elle est purement finie ; donc à l’égard des choses, comme à l’égard des idées immédiates, cette unité infinie dans laquelle chaque possibilité a immédiatement en soi et avec soi sa réalité, et chaque réalité sa possibilité, produit, en se reflétant, un rapport de causalité, en sorte que, chaque idée générale semble appelée à l’existence par une autre idée qui donne la perception immédiate de sa possibilité ; cette dernière idée, à son tour, est déterminée