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Bruno.
Mais ne viens-tu pas de dire que, considérée sous un point de vue, l’âme ne fait qu’un avec le corps, qu’elle est le corps lui-même ?
Lucien.
C’est ce que j’ai dit.
Bruno.
Quel rapport établiras-tu maintenant entre l’âme considérée comme infinie, et celle que nous regardons comme finie ?
Lucien.
Nécessairement celui de l’âme au corps.
Bruno.
Alors, c’est dans l’âme même que nous avons placé le contraire qui existe entre l’âme et le corps ?
Lucien.
Il semble en être ainsi.
Bruno.
Donc, c’est dans l’âme aussi, en tant qu’elle est finie, que nous devrons établir tous les rapports qui, nécessairement, sont attribués au corps.