Page:Schelling - Bruno, 1845, trad. Husson.djvu/184

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se trouve nécessairement au troisième dans le reflet.

Lucien.

Cette conclusion est inévitable.

Bruno.

Ainsi, les définitions et les lois des choses finies peuvent être connues immédiatement, sans qu’il soit besoin de sortir de la nature du savoir humain ; car ne sommes-nous point convenus l’un et l’autre que nous ne pouvons appeler savoir en soi, la connaissance objective y ni ce que nous lui avons opposé ?

Lucien.

Le savoir n’existe que dans l’unité de l’un et de l’autre.

Bruno.

Nécessairement ; car toute connaissance, outre qu’elle est une connaissance réelle, emporte encore avec soi l’idée générale de cette connaissance même ; donc, celui qui connaît, sait aussi immédiatement qu’il connaît. Ainsi, la connaissance de la connaissance, immédiatement liée à la con-