Page:Schelling - Bruno, 1845, trad. Husson.djvu/246

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infini plus s’élève en puissance l’unité de la possibilité et de la réalité dont il est l’expression.

C’est pourquoi, parmi les corps, celui qui est le plus organique est aussi le plus parfait de tous ceux qui sont déterminables.

L’âme, n’étant immédiatement que la simple unité du corps, qui est nécessairement isolé et d’une nature finie, a toujours des idées obscures, confuses, incohérentes ; car elle ne voit pas la substance en soi, mais seulement dans son rapport au contraire du déterminant et du déterminable ; non comme celle où l’un et l’autre ne font absolument qu’un, mais comme celle où ils sont réunis d’une manière finie.

Cependant l’idée même, ou la substance de l’âme et du corps, sous ce rapport de l’âme au corps, entre dans un autre rapport extérieur avec la substance absolue, et se trouve déterminée par le premier rapport à soumettre au temps et à la durée, d’abord le corps et l’âme, puis ensuite d’autres choses qui dépendent de l’idée du corps ; mais aussi, à ne voir dans la substance abso-