Page:Schelling - Bruno, 1845, trad. Husson.djvu/272

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car ce sont toujours les souffrances d’Osiris et la mort d’Adonis.

Avant tout, nos regards se porteront vers les dieux supérieurs ; et lorsque nous pourrons prendre part à cette existence bienheureuse, par la contemplation, alors, selon l’expression des anciens, nous serons véritablement accomplis, et nous vivrons dans le glorieux cercle, non point comme des transfuges échappés à la mortalité, mais comme ceux qui viennent d’être initiés au temple de l’immortalité.

Déjà, la nuit déploie ses sombres voiles, et la lueur des étoiles nous avertit que l’heure de la séparation vient de sonner ; quittons ces lieux.