Page:Schelling - Bruno, 1845, trad. Husson.djvu/274

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Page 58.

(Comme le dit Socrate dans Platon, etc.) Dans le passage du Philib., p. 217.

Page 118.

(Gardons-nous de perdre de vue, etc.) Il s’agit ici des lois de Kepler. Pour en concevoir toute la portée spéculative, pour les reconnaître dans toute leur pureté, il faut d’abord les débarrasser des applications mécaniques et empiriques qui les défigurent. Nous pouvons ici invoquer le témoignage de l’un de nos amis qui a déjà traité cette question. Le positif du point de vue sous lequel nous considérons ces lois est conforme au schème général de construction qui domine dans cet ouvrage ; car, d’après lui, les trois lois de Kepler sont entre elles, comme l’indifférence, la différence et la totalité, c’est-à-dire le point où les deux premières redeviennent l’unité. De cette manière, elles expriment parfaitement l’organisme de la raison, et forment un système complet.

Ceci pourra servir de commentaire aux paroles de Bruno, si, toutefois, on ne voulait point attendre les explications qui seront données ultérieurement.