Page:Schiller - Le Nécromancien ou le Prince à Venise, tome premier.djvu/46

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bienfaiteur, comme le meilleur de mes amis, celui qui parviendrait à dissiper mes doutes et à me faire connaître la vérité. Pouvez-vous et voulez-vous me rendre un service aussi essentiel ?

Que demandez-vous de moi ? lui répondit le magicien d’un air réservé. —

Pour le moment, un seul échantillon de votre savoir : faites-moi voir une apparition. —

À quoi cela vous conduira-t-il ? —

Vous jugerez ensuite, d’après une connaissance plus particulière, si je mérite d’être reçu à votre école. —

Mon prince, je suis rempli de vénération pour vous. Une force secrète qui se fait sentir dans vos traits, et qui est ignorée de vous-