Page:Schwob - La Lampe de Psyché, 1906.djvu/34

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rière un hêtre, sans me regarder elle a couronné la jarre vide de fruits. Que le dieu ainsi privé de fleurs s’irrite, que les loirs mordent mes pommes, que les oiseaux d’Aphrodite inclinent l’un vers l’autre leurs têtes tendres ! J’ai mêlé dans mes cheveux les hyacinthes frais, et jusqu’au prochain midi j’attendrai la couronneuse de jarres.