Page:Schwob - Mœurs des diurnales, 1903.djvu/126

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Vous avez même amené des enfants au cirque. Quelles explications de ces crimes pouvez-vous donner ?

Vidal se tait.

L’audience est levée.

(Les Débats, 4 novembre 1902.)


C’est bien lui qui a tué l’enfant d’un coup de rasoir à travers la gorge, avec un mouchoir sur la bouche.

(Les Débats, 14 novembre 1902.)


Le banquier lui avait demandé l’adresse d’une femme aimable où il pourrait aller digérer agréablement.

(Les Débats, 1er novembre 1902.)


À cette époque, son frère avait eu la gorge sectionnée par deux individus qu’il dénonça et qui depuis furent condamnés à huit et quinze ans de travaux forcés.

(Le Journal, 31 octobre 1902.)


Joignez à cette concision une écriture artiste et impeccable.


Bastide se précipita sur lui, et, d’un coup de dent, lui arracha l’appendice nasal.

Le blessé poussa un cri de douleur et porta la main à son nez. Au même moment, l’agresseur la saisit et lui arracha l’annulaire.

(L’Écho de Paris, 11 novembre 1902.)