Page:Schwob - Mœurs des diurnales, 1903.djvu/226

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.



si vis me flere, dolendum est
Primum ipsi tibi


Mais c’est peut-être avoir beaucoup de scrupules !… Le même respect du texte m’eût fait dire avec La Bruyère :

..... « et l’on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu’il y a des hommes… »

Oh ! ces traîtres de protes ! on ne saurait vraiment trop s’en défier : qu’on en juge :

Imprimer

macteamini puer


quand le manuscrit porte macte nova virtute puer, c’est déjà un peu suffocant ; mais où la borne « étant franchie il n’est plus de limites », c’est quand ils attribuent la paternité de cet encouragement à Horace (Odes) au lieu de Virgile (Énéide, IX, 641).

En vérité où sont-ils allés chercher tout cela ? macteamini, par les dieux infernaux ceci est peut-être de l’étrusque ???? Mais archaïque alors !!!

Et quant à faire « Odifier » Horace au temps « du jeune Jules César » voilà qui va révolutionner toute la Sorbonne.

Pardonnez-moi la pédanterie avec laquelle je vous signale les réflexions que m’a suggérées au passage la lecture, exquise d’ailleurs, de votre fantaisiste article. Vous donnez là aux citateurs une jolie leçon. Permettez-