core quelques teintes des riches couleurs de l’été.
L’automne a fui ; les chants rustiques des plaines de Gala ne viennent plus réjouir nos rivages. Les chœurs joyeux ne se mêlent plus au murmure des ruisseaux et à la brise légère. Les dernières acclamations viennent de finir. Le chariot bruyant repose sous un toit de chaume. Tout est silencieux sur le coteau désert : on ne voit plus que quelques vieillards courbés sous le poids des années, qui, suivant de loin le cortège de l’automne vont çà et là glanant les épis oubliés.
Vous à qui ces tableaux moins brillans offrent encore des charmes, aimez-vous à parcourir les domaines flétris de l’automne ; aimez-vous à voir la bruyère desséchée sur la colline, à écouter l’harmonie expirante des bois ? Aimez-vous à voir la feuille rougir et se faner sur sa tige, aimez-vous à ad-