Page:Scribe - Œuvres complètes, éd. Dentu, vol. 67.djvu/185

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Et dans la poussière
Prosternons-nous tous !

(Le Grand-Mogol s’assied sur des carreaux que ses esclaves viennent de lui préparer. Un de ses grands officiers lui présente sa pipe et il fume en s’adressent à Bababeck.)

LE GRAND-MOGOL, à Bababeck.

Ainsi donc, oubliant le respect qu’ils devaient à moi et au Kaïmakan que je leur avais donné…

BABABECK, s’inclinant.

Ils l’ont jeté, astre de lumière, par les fenêtres de son palais… c’est le dixième Kaïmakan de cette année, ce qui devient gênant pour les passants…

LE GRAND-MOGOL, froidement.

Très-bien !

BABABECK.

Ce qui fait que nous ne sommes plus gouvernés en ce moment.

LE GRAND-MOGOL, de même.

Très-bien !

BABABECK.

Et si, par la justice céleste, étoile du firmament, les coupables sont punis…

LE GRAND-MOGOL, de même.

Très-bien !

BABABECK.

Les bons serviteurs doivent être récompensés, et j’ai quelques droits à la dignité vacante.

LE GRAND-MOGOL.

Lesquels ?

BABABECK.

D’abord j’ai reçu une blessure honorable…

KALIBOUL.

En plein visage…