Page:Scribe - Œuvres complètes, éd. Dentu, vol. 67.djvu/192

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Ton chien ! le gouverneur ?
MAÏMA.
Ton chien ! le gouverneur ? Le gouverneur Barkouf !
Ensemble.
MAÏMA.
O surprise, ô prestige !
Où suis-je, ô ciel, où suis-je ?
Mon bon chien ! ô prodige !
Lui ! maître dans ces lieux !
O vue enchanteresse
Qui, pour moi, sa maîtresse,
Rappelle ma jeunesse
Et tous mes jours heureux !
BALKIS.
O surprise, ô prestige !
N’est-ce point un vertige ?
C’est son chien, quel prodige !
Gouverneur glorieux
Dont elle fut maîtresse !
O vue enchanteresse,
Qui lui rend sa jeunesse
Et ses rêves heureux !
AIR DE MARCHE, qui accompagne le chant des deux jeunes filles.
LE CHŒUR, au dehors.
Sur son passage,
Qu’on rende hommage,
Hommage, honneur
Au gouverneur !
Qu’on se prosterne
Devant celui
Qui nous gouverne !
Qu’il soit béni,
Qu’il soit chéri !
PLUSIEURS HÉRAUTS D’ARMES, seuls, toujours au dehors.
Le Grand-Mogol lui-même