Page:Scribe - Œuvres complètes, éd. Dentu, vol. 67.djvu/193

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Ordonne ici qu’on l’aime,
Qu’il soit donc révéré
Et de plus… adoré !
Sinon tremblez… Tremblez !…
MAÏMA et BALKIS, sur le devant du théâtre.
O surprise, ô prodige !
Doux et cruel prestige,
Qui me rit et m’afflige !
Lui, maître et tout-puissant !
Pourvu que sa tendresse
N’ait pas, dans la richesse,
Oublié la maîtresse
Qui jadis l’aimait tant !
LE PEUPLE et LES SOLDATS, au dehors.
Sur son passage, etc.

(Les jeunes filles se rapprochent de la terrasse et regardent défiler le cortège. On aperçoit au fond les pointes des lances et des mousquets, la flamme des étendards, les turbans des soldats et enfin le palanquin du gouverneur, porté sur les épaules de quatre soldats. Les cris de joie redoublent, les bannières s’agitent.)