Où l’amour va m’unir à celle que j’adore,
Ami, la pitié parle encore
Pour celle que j’abandonnai.
Depuis un mois elle a fui ma présence,
Et sa mort…
Écartez un présage odieux :
Peut-être votre père a voulu, par prudence,
La soustraire à vos yeux.
Vous connaissez son humeur inflexible,
À ses sujets comme à son fils terrible.
Vous le savez ; on craint que sa rigueur
De ce peuple opprimé ne lasse la douleur.
Mais du cortége qui s’avance
J’entends déjà les accens solennels.
Cher Lorenzo, de la prudence !
Viens rejoindre mon père et nous suivre aux autels
Scène III.
Marche et cortège ; Elvire paraît entourée des jeunes filles espagnoles ses compagnes, de seigneurs napolitains ; des danses précèdent son arrivée : de jeunes Napolitaines lui présentent des fleurs.
Alphonse épouse la plus belle ;
Et quand le ciel forme leurs nœuds
Que Naples soumise et fidèle
Redouble ses chants et ses jeux !
Rendons hommage à la plus belle !