Page:Scribe - Théâtre, 14.djvu/254

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Craignez mon courroux !
Je puis sur vous tous
Me venger des coups
Dont je suis victime.

LES CHEVALIERS.

Voyez son courroux
Du destin jaloux
Il maudit les coups,
Il jure, il blasphème.
Modérez, seigneur,
Cette folle ardeur :
Craignez ma fureur,
Et tremblez vous-même.

BERTRAM, rentrant.
Console-toi,
Fais comme moi,
Plus de dépit ;
Car tu l’as dit :
« L’or est une chimère,
« Sachons nous en servir :
« Le vrai bien sur la terre
« N’est-il pas le plaisir ? »


FIN DU PREMIER ACTE.