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Page:Scribe - Théâtre, 23.djvu/314

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Scène VII.

LE PRINCE, TSING-SING, TAO-JIN,
sortant de la pagode.
TRIO.
TAO-JIN, voilée et s’adressant à Tsing-Sing.
Eh bien !… eh bien ! cher époux ! Que dit-elle ?
LE PRINCE.
Eh bien !… eh bien ! cher époux ! Que dit-elle ?
C’est ta femme ! Oui vraiment ! Son épouse nouvelle !
TSING-SING, vivement.
C’est ta femme ! Oui vraiment ! Son épouse nouvelle !
LE PRINCE, la regardant avec curiosité.
C’est ta femme ! Oui vraiment ! Son épouse nouvelle !
TSING-SING, à part.

Ah ! s’il pouvait me la ravir,
Qu’il me serait doux d’obéir !

ENSEMBLE.
LE PRINCE, regardant Tao-Jin.

Que sa démarche est belle !
Que de grâce et d’attrait !
Oui, tout me dit : C’est elle.
Que j’adore en secret !

TSING-SING.

L’aventure est nouvelle !
Et du ciel quel bienfait,
Si ma femme était celle
Qu’il adore en secret !

TSING-SING, à part, regardant le prince qui la regarde.

Sans le rempart fidèle.
De ce voile discret,
D’une flamme nouvelle
Son cœur s’embraserait !

LE PRINCE, à Tao-Jin.

Daignez un instant à mes yeux.
Soulever ce voile envieux !

TAO-JIN.
Quoi ! vous voulez ?…Eh ! oui, ma bonne,