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Mais l’autre, c’est embarrassant,
En possède autant.
Comment se décider entre eux
Moi qui les estime tous deux !
Je suis bon père, etc. etc.
Scène II.
TCHIN-KAO, PEKI.
TCHIN-KAO, à Peki, qui entre et regarde par la croisée du fond.
Eh bien ! tu ne vois rien ?
PEKI.
Non, mon père… voilà bien en face de notre ferme le rocher de granit où se place d’ordinaire le cheval de bronze… mais il n’y est plus.
TCHIN-KAO.
Et là-haut… là-haut, tu ne le vois pas revenir ?
PEKI.
Non, vraiment ! Pauvre prince !
TCHIN-KAO.
Et mon gendre !… (Buvant.) je crois bien que c’est fini… et qu’on n’en aura plus de nouvelles.
PEKI.
Est-ce terrible, à son âge !… si aimable et si gentil !
TCHIN-KAO.
Mon gendre !…
PEKI.
Non, le prince !
TCHIN-KAO.
C’est sa faute !… Ils sont tous comme ça… l’ambition, le désir de s’élever… En attendant, ma fille, il paraît que te voilà veuve…