Il y a des Sages, des fantômes, des satellites infernaux éclatant comme un pétard de fumée. Il y a les tribunaux de l’autre terre, souterraine, et les jeux secrets de celle-ci : l’homme vautré nu entre les jambes de la femme… Tout cela, ô Spectateurs exilés de ces décors, tout cela, non point palpitant et gesticulant parmi nous, mais à l’abri, très à l’abri sous le vernis froid et transparent de la couverte, ou bien adhérent à la mince lamelle vitreuse, et plus miroitant, alors, et plus cristallin… Tout cela dans un monde plat, poli, non rayable à l’acier trempé ; un monde dur, un monde imputrescible, insoluble, éclatant : un monde de porcelaine. Suivez ces lignes sans épaisseur ; touchez ces émaux sans profondeur ; voyez ces faces sans cerveaux ; glissez sur ces poitrines sans ressaut ; baisez ces lèvres qui ne vous le rendront pas ; ces cheveux qui ne se tressent pas ; ces robes qu’on ne dépouille pas… Tout cela, fixé par le feu dans une éternelle blancheur et une éternelle trans-