Page:Segard - Le Mirage perpétuel, 1903.djvu/114

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Pleurons ensemble. Il faut que nous mêlions nos pleurs
Pour nous sentir unis à jamais l’un à l’autre,
Tes remords sont les miens, tes fautes sont les nôtres,
Et nous les expions dans la même douleur.

Mais prends courage ! Appuie à mon cœur ton oreille,
Fais-moi de tes deux bras un collier de douceur,
Et dors sur ma poitrine, ô ma petite sœur,

Paisible et douce, ainsi qu’une enfant qui sommeille.