Page:Segard - Le Mirage perpétuel, 1903.djvu/116

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Le calice neigeux et frais de ton sourire
Incline avec amour ses pétales rosés
Vers mes lèvres toujours brillantes de baisers,
Ton cœur contre mon cœur vibre comme une lyre,

Et tel est entre nous l’étroit enchantement
Que nous sentons parfois dans nos longues veillées
Les fibres de notre être à ce point embrouillées

Que de nous séparer est un déchirement.