Page:Segard - Le Mirage perpétuel, 1903.djvu/58

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La ville dort plongée en son rêve éternel,
Sous un dais de palmiers et de pins solennels,
Ô splendeur de la nuit créatrice d’étoiles !

Tout le ciel est profond ainsi qu’aux plus beaux jours
Et dans le vent du Sud passe une odeur d’amour
Qui nous trouble le cœur et pénètre nos moelles.