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Page:Segur - La Fortune de Gaspard.djvu/141

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M. Frölichein.

Debuis guelgues minudes zeulement. Ché fénais fous tire gue ché foudrais pien afoir fotre carçon.

Thomas.

Êtes-vous obstiné ! Je viens de voir M. Férey, le premier commis de M. Féréor, et il m’a fait de si belles offres, que je pense bien lui donner Gaspard.

M. Frölichein.

Oh ! mein Gott ! Mon pon bère Domas, ché fous tonnerai blus gue ced homme tu tiaple. Foyez, ché fous bromets te suite six cents vrancs.

Thomas.

M. Féréor m’en offre autant.

M. Frölichein.

Autant ? mein Gott ! Eh pien ! ch’offre six cent cinquante. Ché ne beux bas vaire tafantage. Foyez tonc ! six cent cinquante bour un cheune homme te quinze ans. Foyons, bère Domas, soyez raisonnaple et técitez-fous.

Thomas.

Je ne me déciderai que lorsque j’aurai vu M. Féréor ou son commis.

M. Frölichein.

Que tiaple ! bère Dômas, cé chuif ne fous tonnera pas dant gue ché tonne, moi. Et ché donne drop, ché fous azure.

Thomas.

C’est bon, c’est bon, monsieur, je verrai ça.