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Page:Segur - La Fortune de Gaspard.djvu/241

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la mécanique ; vous savez vous-même que, malgré vos efforts, il n’a jamais aimé que l’étude, que l’école.

Thomas.

Ça, c’est vrai.

Lucas.

À seize ans, il a la bonne chance d’entrer chez M. Féréor avec votre consentement. Il y fait son chemin par son application, son intelligence extraordinaire, son zèle, son exactitude, son dévouement à M. Féréor. Il recueille le fruit de son travail, de sa persévérance. Et vous lui en voulez ? Et vous êtes fâchés ? Mon père et ma mère, permettez que je vous dise que ce n’est pas juste, que ce n’est pas bien.

La mère.

Je crois que tu as raison, mon Lucas. Thomas, tu as été méchant pour Gaspard et pour moi.

Thomas.

Et toi donc, qui ne voulais pas donner ton consentement, que j’ai dû te menacer d’une scène !

Lucas.

Le pauvre Gaspard a dû être bien triste d’avoir été si mal reçu quand il accourait vous apporter une bonne nouvelle, qu’il croyait devoir vous réjouir.

Thomas.

Au fait, ça ne change rien à sa position vis-à-vis de nous.