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Page:Segur - La Fortune de Gaspard.djvu/279

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avait réservée pour la dernière excita son indignation.

« La lui lirai-je ? se demanda-t-il, ou faut-il n’en pas parler ? »

Après quelques minutes de réflexion :

« Il vaut mieux la lire à mon père, bien qu’elle me soit adressée. »

M. Féréor avait terminé sa correspondance particulière ; il regarda Gaspard, et, de son coup d’œil perçant, il vit de suite que quelque chose le tracassait.

M. Féréor.

Qu’y a-t-il, Gaspard ? Tu as l’air contrarié.

Gaspard.

Vous ne vous trompez pas, mon père ; je le suis très fortement.

M. Féréor.

De quoi s’agit-il ?

Gaspard.

La lettre que voici est de M. Frölichein.

M. Féréor.

Encore ? Mais cet homme a le diable au corps ! Comment, il ose écrire après avoir été renvoyé, chassé comme un chien ?

Gaspard.

Il n’est pas fier ; voici ce qu’il propose. »

Gaspard lit :

« Mon cheune ami, Mina fous a fu à la pelle cérémonie t’auchourt’hui ; elle fous droufe drès à