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Page:Segur - La Fortune de Gaspard.djvu/280

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son cré. Ché fous brobose engore une fois de fous la tonner en mariache. Tites à fotre baba gue s’il me rebousse engore une fois, que ché ruinerai son industrie. Ché droufé mieux que fous pour le guifre et le singue ; ché cagne la moitié de la main t’œuvre. Si fous foulez Mina, not intusdrie marchera ensemple ; ché ne fous ferai pas de rifalité ; nous serons ensemple et pons amis. Si fous revusez, ché fous ferai une querre enrachée. Répontez fite et pien ; alors, ch’irai parler avec fous tans teux chours. Pien le ponsoir, mon cheune ami, ché fous enfoie un éjantillon de ma doile-guifre et singue.

« Frölichein. »

Gaspard se tut ; M. Féréor était livide. Après avoir examiné l’échantillon, et après un long silence, il demanda à Gaspard de relire cette lettre.

M. Féréor.

C’est clair, il a perfectionné notre invention et il la coulera. Mon triomphe d’hier sera détruit par celui de ce misérable fourbe. Et comment parer le coup ?

Gaspard.

Il vous propose le moyen, mon père.

M. Féréor regarda Gaspard avec étonnement.

M. Féréor.

Mais ce moyen est impossible, mon enfant. Épouser la fille d’un gredin que tu méprises, que tu détestes, que tu as chassé de chez toi, chassé