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Page:Segur - La Fortune de Gaspard.djvu/308

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M. Frölichein.

Une vois, une seule, mon pon monsieur, seulement pour le pon effet.

Gaspard.

Quand le contrat sera prêt à signer, monsieur.

M. Frölichein.

Fous ferrez comme Mina est cholie ; tout mon bordrait.

M. Féréor.

Gaspard, reconduis monsieur ; notre conférence est terminée.

Gaspard ouvrit la porte et la referma dès que M. Frölichein fut sorti.

Gaspard, riant.

Mon père, avez-vous entendu ? Sa Mina lui ressemble.

M. Féréor, souriant.

Que veux-tu, mon ami ? la chance est contre nous. Nous la laisserons dans son coin sans la regarder, comme tu disais. Et à présent, mon fils, il faut t’occuper de la loger. Tu feras venir de suite mon tapissier de Paris, et tu lui feras arranger et meubler richement l’appartement dans l’aile opposée au mien.

Gaspard.

Oui, mon père ; mais accordez-moi une dernière faveur.

M. Féréor.

Tout ce que tu voudras, mon cher enfant. Demande.