Page:Selden – Les Derniers Jours de Henri Heine, 1884.djvu/117

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


XXVI


La mort inflige des terreurs subites et irraisonnées. Seul, un sentiment d’admiration profonde s’était d’abord emparé de moi à l’aspect de cette noble figure couchée dans un repos éternel. La stupeur, la surprise avaient comme figé mes larmes près de couler ; mais le froid humide de la main, que mes lèvres ne parvenaient plus à réchauffer, me rappela au sentiment de la vérité. Je compris qu’il était mort, et, poussée par un mouvement de répulsion instinctive, je quittai la chambre où ma présence ne signifiait plus rien. Une sorte d’étour-