Page:Selden – Les Derniers Jours de Henri Heine, 1884.djvu/27

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jusqu’à… aussi tard qu’il vous plaira. — Je vous écris moi-même, malgré la faiblesse de ma vue, et cela parce que je n’ai point pour le moment de secrétaire confidentiel. J’ai les oreilles rebattues par maint bruit pénible, et n’ai point cessé d’être très souffrant. J’ignore pourquoi votre affectueuse sympathie me fait autant de bien ; être superstitieux que je suis ! je m’imagine qu’une bonne fée m’a visité à l’heure de l’affliction. Non, si la fée est bonne, l’heure est heureuse. Ou bien seriez-vous une mauvaise fée ? Il faut que je sache cela bientôt.

» Votre Henri Heine. »

Il subissait l’empire qu’un esprit perspicace exerce sur un esprit perspicace. D’ailleurs, comme il le dit lui-même, j’étais arrivée chez lui « au bon moment, au moment où je devais venir ». Ici-bas, que d’affections avortées, parce qu’elles se