Page:Selden – Les Derniers Jours de Henri Heine, 1884.djvu/32

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que je m’intéresse à Schiller ! » s’écria-t-il tout indigné. Son sourire complétait le sens de son exclamation. Évidemment il songeait à ce fonds de niaiserie incorrigible qui s’attache, tel qu’une malédiction héréditaire, au philistin de toute condition et de tout pays. Quant à moi, je vis de la malice où Heine n’apercevait que de la sottise. L’artiste empoignant, le critique perspicace qui ne pardonnait point à ses compatriotes de l’avoir traité légèrement, oubliait qu’on ne dresse point des statues à qui vous traite de « bourgeois et d’imbécile ».