Page:Selden – Les Derniers Jours de Henri Heine, 1884.djvu/70

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» La visite de ma fine mouche m’a fait du bien hier ; je pense constamment à la meilleure, à la plus charmante, à la plus gentille des fines mouches ! Mais c’est après-demain seulement que je la reverrai. Quelle éternité ! Je pourrais mourir une centaine de fois en attendant, et encore le plus aisément du monde. Pense un peu à moi, petite Ganz.

» Ton très humble,
» Hans.


« Mardi.

(Le texte de la lettre suivante est écrit en français dans l’original.)

» Ma chère enfant !

» Je ne suis plus souffrant, mais seulement embêté ; car, depuis deux jours, on travaille devant ma fenêtre pour y construire une tente dont je pourrais bien me passer. Je lis et relis votre petit manuscrit avec le plus grand plaisir ; nous en causerons.