Page:Selden – Les Derniers Jours de Henri Heine, 1884.djvu/97

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


XX


Le poète pressentait-il l’approche de cette fin ? devinait-il, en prenant congé de son frère et de sa sœur, que ces adieux seraient définitifs ? Quoi qu’il en fût, cette visite le laissa nerveux, agité, inquiet, comme préoccupé d’un surcroît de soucis nouveaux. Malgré ces soucis, malgré des préoccupations d’autant plus poignantes qu’elles pesaient sur la tête d’un mourant, il savait rester aimable. Je ne parle point ici de cette verve, de cette vivacité d’esprit, de cette admirable vitalité intellectuelle qui, chez lui, demeuraient intactes au milieu