Page:Senancour - Rêveries sur la nature primitive de l’homme, 1802.djvu/323

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 313 )


SOMMAIRE
De la seconde Rêverie.



De l’être et de la nature. De l’être simple ; de l’être composé ; de l’être organisé. Des divers moyens de conservation des composés plus ou moins organisés.

De la faculté sensitive dans la particule élémentaire et dans l’être composé. Des sensations, des traces conservées et comparées. De la continuité de sensations. Tout désir n’est primitivement que le sentiment d’un besoin, et tout besoin particulier n’est qu’une modification du besoin général d’être conservé.

De l’enchaînement de toutes choses passives et actives, causes et effets, mues et motrices.

Des premiers besoins de l’être animé. Extension accidentelle des premiers besoins. Le besoin d’activité devient immodéré dans l’homme livré à la multitude des impulsions sociales. Cet excès conduit nécessairement ou à l’épuisement ou à l’ennui.

Avidité de sensations, besoin de sentir, d’où pas-