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SOMMAIRE
De la dix-septième Rêverie.



De ce qu’il faut à la félicité individuelle de l’homme. Des illusions qu’il doit abandonner. Quels objets il peut proposer à ces affections qui l’entraînent si facilement dans des voies funestes.

Terre circonscrite propre au bonheur d’un petit nombre d’hommes qui voudraient cesser de dissiper leurs jours. Isle dans le lac de Bienne. Ineffable quiétude de cette terre isolée. Lac de Bienne. Jura. Grande chaîne des Alpes. Chillon. Effets moraux des mots et des dénominations. Du langage qui peint, et de celui qui définit. Des Alpes, de leurs pâturages élevés, de leurs vallées, de leurs habitudes nomades. Repos moral dans ces régions silencieuses. Lenteur et permanence de toutes choses dans l’Hasly et l’Underwalden. Mœurs des hautes vallées.

Des lieux qui conviennent à une vie paisible, à une association d’hommes indifférens aux séductions de la vie agitée. De ceux qu’il faut à une ame forte,