— Bon ! Maintenant va dire, si ta langue peut parler, — qui t’a coupé la langue et qui t’a violée.
— Écris ta pensée, explique ton idée ; — et si tes moignons te le permettent, joue de l’écritoire.
— Vois, comme avec des signes et des gestes elle peut encore griffonner !
— Rentre, demande de l’eau de senteur, et lave-toi les mains.
— Elle n’a plus de langue pour demander, ni de mains à laver ! — Et sur ce laissons-la à ses silencieuses promenades.
— Si c’était là mon cas, j’irais me pendre !
— Oui, si tu avais des mains pour t’aider à attacher la corde.
— Qui est là ? Est-ce ma nièce qui s’enfuit si vite ? — Nièce, un mot… Où est votre mari ? — Si je rêve, que ne puis-je, pour tout ce que je possède, être réveillé ! — Si je suis éveillé, que quelque planète me renverse contre terre — et me fasse dormir d’un éternel sommeil !… — Parle, gen-