Page:Shakespeare, apocryphes - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1866, tome 2.djvu/194

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ÉDOUARD III.

audley.

— Sans doute, il y a quelque chose qui va mal.

Fanfare.
derby.

— Les trompettes sonnent ; le roi sort en ce moment.

Entre Édouard.
audley.

— Voici son altesse.

derby.

— Puissent tous les souhaits de mon souverain être exaucés !

ÉDOUARD, à part.

— Ah ! que n’es-tu sorcier, pour faire de ce vœu une réalité !

DERBY, remettant une lettre au roi.

— L’empereur vous fait des compliments.

ÉDOUARD, à part.

— Que n’est-ce la comtesse !

derby.

— Tout ce que demande le roi est accordé.

ÉDOUARD, à part.

— Tu mens. Plût au ciel qu’elle m’eût tout accordé !

audley.

— Tout amour et tout respect à mon seigneur le roi !

ÉDOUARD, à part.

— Tout amour qui n’est pas le sien, n’est pas.

Haut.

Quelles nouvelles ?

audley.

— Mon suzerain, j’ai levé ces cavaliers et ces fantassins, — conformément à votre ordre, et je vous les amène.

édouard.

— Eh bien, que ces fantassins se mettent en croupe sur