Page:Shakespeare, apocryphes - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1866, tome 2.djvu/341

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SCÈNE XIII.

et magnifique — que nous avons faite chez lord Cheiny ; — elle nous en voudrait d’autant plus — de ne pas l’avoir emmenée avec nous. — Je suis sûr qu’elle est froissée d’avoir été laissée à la maison.

arden.

— Allons, Francklin, tâchons de presser le pas, — et de la surprendre à l’improviste dans son rôle de cuisinière ; — car elle fera, je crois, tous ses efforts pour nous bien traiter.

francklin.

— Ma foi, il n’est pas au monde de meilleures créatures — que les femmes, quand elles sont de bonne humeur.

Entrent Alice et Mosby se tenant embrassés.
arden.

— Qui est là ? Mosby ! Quoi ! si familier ! — Insolente catin, et toi, misérable ribaud, — déliez ces bras.

alice.

Oui, délions-les avec le plus doux baiser.

arden.

— Ah ! Mosby, tu me paieras cela, monstre parjure !

mosby.

— Mais pas monstre cornu ! Les cornes t’appartiennent.

francklin.

— Oh ! infamie ! il est temps de dégaîner.

Il dégaîne.
alice.

— Au secours ! au secours ! on assassine mon mari !

Entrent Blackwill et Shakebag l’épée à la main.
shakebag.

Sangdieu ! qui insulte maître Mosby ?

Combat. Arden blesse Mosby, et Francklin touche Shakebag.