Page:Shakespeare, apocryphes - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1867, tome 3.djvu/228

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
229
SCÈNE IV.

monsieur, j’ai une grande inclination pour mademoiselle… dans la voie du mariage.

Il montre Francis.
lancelot.

Je vous rends grâces, monsieur. Veuillez venir à Lewsome, dans ma pauvre maison, et vous y serez le bienvenu. J’ai connu votre père, c’était un mari sage. Combien dois-je, garçon ?

le garçon.

Tout est payé, monsieur ; ce gentleman a tout payé.

lancelot, à Civette.

En vérité, vous nous embarrassez fort. Mais nous prendrons notre revanche avant longtemps.

À Mathieu, montrant le père Flowerdale.

Maître Flowerdale, est-ce là votre valet ?

mathieu.

Oui, en effet, un bon vieux domestique.

lancelot.

Je crois vraiment que vous allez vous ranger, — puisque vous avez un tel serviteur. — Allons, vous viendrez à cheval avec nous jusqu’à Lewsome. Partons. — Nous avons à peine deux heures de jour.

Ils sortent.

SCÈNE IV.
[Lewsome. Devant la résidence de sir Lancelot.]
Entrent sir Arthur Greenshood, Olivier, un lieutenant et des soldats.
arthur.

— Lieutenant, conduisez les hommes à bord des navires. — Là, qu’on les habille, et à leur arrivée — ils toucheront leur paye. Adieu, obéissez.