— Je pars avec lui. Allez, vous, à vos fêtes ; — moi, qui suis accablée de douleur, je vais pleurer.
— Retire-toi de ma vue pour toujours… Allons, messieurs, — rentrons, je vous marierai à des filles qui vaudront mieux que celle-ci… — Délia, au nom de ma bénédiction, ne lui parle plus. — Vile bagasse ! si empressée de se jeter dans la misère !
Shériff, chargez-vous du prisonnier.
— Pardieu, vous m’avez traité bien durement — le jour de ma noce.
— Ah ! maître Flowerdale, écoutez-moi… — Attendez un moment, mon bon monsieur le shériff… — Sinon pour lui, du moins par pitié pour moi, — mon bon monsieur, ne fermez pas l’oreille à ma prière ; — ma voix faiblit, car les femmes n’ont pas la parole forte.
Vous voyez, elle se jette à vos genoux.
— Belle enfant, pour vous, je vous aime de tout mon cœur. — Je suis désolé, âme charmante, que tu aies eu le malheur — de t’unir à ce jeune pervers. — Va rejoindre ton père ; ne pense plus à cet homme — que l’enfer a marqué pour être l’enfant de l’opprobre.
— N’imputez ses désordres, monsieur, qu’à sa jeunesse,