Page:Shakespeare, apocryphes - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1867, tome 3.djvu/280

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
281
SCÈNE XIII.

francis.

Ah ! Tom, vous ne m’avez pas encore baisée d’aujourd’hui… Tom !

civette.

Non, Francis. Nous ne devons pas nous embrasser devant les gens.

Il l’embrasse.

Dieu bénisse ma petite Francis !

Entrent Délia et Artichaud.

Ah ! voilà ma sœur Délia ! soyez la bienvenue, bonne sœur.

francis.

Soyez la bienvenue, bonne sœur. Comment trouvez-vous ma coiffure ?

délia.

Charmante, ma sœur.

civette.

Je suis bien aise que vous soyez venue, sœur Délia. Vous allez faire préparer le souper. Nos gens vont être ici bientôt.

artichaud.

Oui, mais si la chance ne nous avait pas favorisés, elle ne serait pas encore ici. Ce filou de Flowerdale a failli nous rosser ; sans maître Olivier, nous étions volés.

délia.

Silence, maraud ! assez !

le père flowerdale.

Volés ! par qui ?

artichaud.

Par Flowerdale, morbleu ! il s’est fait voleur.

civette.

Ma foi, voilà qui n’est pas bien. Mais, Dieu soit loué ! vous voilà saine et sauve. Voulez-vous venir, sœur ?