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SCÈNE X.

george.

Oui. Il n’aura qu’à me voir pour savoir ce dont il s’agit. Mais vous ne me reconnaissez donc pas ?

le domestique.

Non, ma foi, monsieur. Veuillez entrer, je vais lui dire que vous êtes là ; veuillez vous promener ici dans la galerie jusqu’à ce qu’il vienne.

george.

Nous attendrons sa révérence.

À part.

Révérence doit être son titre, si j’en juge par les colonnes qui sont à sa porte, par la belle entrée et par le guichet ; car personnellement je ne connais pas le maître de ce lieu. N’importe ; c’est heureux qu’il soit chez lui. Quel qu’il soit, si ce n’est pas un citoyen trop formaliste, il peut me rendre service.

Haut.

Sergent, comment trouvez-vous cette maison ? N’est-elle pas de la plus belle ordonnance ?

corbin.

En vérité, prisonnier, c’est une maison excessivement belle.

george.

Pourtant je m’étonne que ce valet ne m’ait pas reconnu ; c’est qu’il ne m’avait pas encore vu. N’importe, l’oubli du valet sera réparé par le maître… Voici une salle assez confortable, il me semble… Vous n’avez pas en prison de salles comme celle-ci.

busard.

Non, ce sont des chenils en comparaison.

george.

De vrais chenils… Je puis vous l’avouer, j’ai grand espoir d’avoir ma chambre ici avant peu, voire ma nourriture ; car, quand il prend les gens en gré, c’est bien le gentleman le