Page:Shakespeare, apocryphes - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1867, tome 3.djvu/382

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
383
SCÈNE XI.

edmond, au capitaine.

Écoutez, monsieur, je désire faire avec vous plus ample connaissance. Vous gagnerez de l’argent avec moi, maintenant que je sais que vous pouvez évoquer. — Mais pourriez-vous retrouver n’importe quel objet perdu ?

le capitaine.

Oh ! n’importe quel objet perdu.

edmond.

Eh bien, tenez, monsieur, je m’adresse à vous comme à un ami et comme à un enchanteur ; j’épouserais volontiers la fille d’un apothicaire, mais on m’a dit qu’elle avait perdu son pucelage à Stony Stratford. Si seulement vous pouviez par vos évocations le retrouver et tout remettre en ordre…

le capitaine.

Je m’en charge, monsieur.

edmond.

Sur ma parole, je vous remercie, là !

le capitaine, à sir Godfrey.

Je m’égaie un peu avec le fils de votre frère, monsieur.

sir gddfrey.

Oh ! c’est un jeune homme simple, fort simple… Venez, capitaine, et vous aussi, monsieur… Si, en attendant le déjeuner de demain, nous buvions un gallon de vin avant de nous quitter ?

le capitaine et george.

Ma foi, volontiers, monsieur.

nicolas, saluant le capitaine et George.

Cousin ! homme de lettres !

george.

Maintenant, tu es un bon diable, et tu vaux cent Brownistes (11).