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NOTES.

(77) Quelle suave musique pour l’oreille attentive ! Addition à l’œuvre originale.

(78) Les six beaux vers qui précèdent ont été ajoutés dans l’édition de 1599 au monologue de frère Laurence.

(79) Le distique qui termine cette scène manque à l’édition de 1597.

(80) Pour comprendre cette exclamation de Mercutio, il faut se rappeler que, dans l’antique légende du Renard (légende traduite du français par Caxton), le prince des chats, fort timide et fort prudent, s’appelle Thibaut, en anglais Tibert ou Tybalt.

(81) « Pardonnez-moi était une expression de doute et d’hésitation usitée parmi les gens d’épée, dans un temps où le point d’honneur, chatouilleux à l’excès, se fût offensé de tout autre mode de contradiction. » Johnson.

(82) Au lieu de : Venez-vous chez votre père ? Nous y allons dîner, Mercutio disait primitivement : Vous viendrez souper chez votre père.

(83) Cette fin du dialogue entre la nourrice et Roméo a été presque toute entière ajoutée à la seconde édition. Voici la conclusion de la scène, dans l’édition de 1597 :

ROMÉO.

— Dis-lui de sortir demain matin — pour venir à confesse dans la cellule de frère Laurence. — Adieu ! sois fidèle et je te récompenserai de tes peines. — Adieu ! recommande-moi à ta maîtresse.

Il sort.
LA NOURRICE.

— Oui, mille fois… Pierre !

PIERRE.

Voilà !

LA NOURRICE.

— Pierre, prenez mon éventail et marchez devant.

Ils sortent.

(84) Dans le moyen âge, la consonne R était appelée la lettre du chien, à cause de son analogie avec le grognement de cet animal. Érasme, pour expliquer l’adage canina facundia, dit : R, littera quæ in Rixando prima est, canina vacatur.