Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1868, tome 7.djvu/417

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
413
NOTES.

qui précèdent l’entrée de lady Capulet manquent au drame primitif.

(106) Les trois vers qui précèdent ont été ajoutés à la seconde édition.

(107) Ces neuf vers admirables qui peignent si éloquemment l’angoisse de Juliette sont dûs à une retouche exquise. D’après l’édition de 1597, Juliette disait tout prosaïquement : « Ah ! nourrice ! quelle consolation, quel conseil peux-tu me donner ? »

(108) L’édition de 1597 ne contient pas les neuf vers qui précèdent.

(109) Ici Juliette disait primitivement : « Enchaîne-moi au sommet de quelque montagne escarpée — où errent des ours rugissants ou des lions sauvages, — ou couche-moi dans une tombe avec un mort d’hier. — Les choses dont le seul récit me faisait trembler, — je les ferai sans crainte, sans hésitation, — pour me garder, épouse fidèle et sans tache, — à mon cher seigneur, à mon très-cher Roméo. »

(110) Les six vers qui précèdent manquent au texte primitif.

(111) Cette scène commençait ainsi dans l’origine :

CAPOLET.

— Où es-tu maraud ?

LE VALET.

Ici, pardine.

CAPOLET.

— Va me chercher vingt cuisiniers habiles, etc.

(112) Le dialogue, depuis l’entrée de Juliette jusqu’à sa sortie, a été curieusement remanié à la seconde édition du drame. Le voici, tel que l’indiquait la première édition :

CAPOLET.

— Eh bien, mon entêtée, où avez-vous été comme ça ?

JULIETTE.

— Chez quelqu’un qui m’a appris à me repentir comme d’un péché — de mon opposition impertinente et obstinée — à vous et à vos ordres. Le pieux Laurence — m’a enjoint de me prosterner à vos pieds — et d’implorer rémission d’une si noire action.

Elle s’agenouille.