Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/107

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

AÊT11 1, SCÈNE 1. 105

PAGE.-Nous trois, pouf connaître dé 1'afi’aire, .et rédiger laccomrnodement entre eux. * `

EvANs.-Parfaitement, j ?écrirai un précis de 1'afi’aire

sur mes tablettes. Et nous travaillerons ensuite sur la chose avec une aussi grande prudence que nous le pour-I'011S. — 1 '. * FALs’TAFr'.-èPisto1 ? -, - ' '.f` Pisron.-Il écoute* de ses oreilles. ' uvANs.+Par le diable et sa grandînere, quelle phrase est-ce la ?« Il écoute de son oreille ! G’est là. de 1`affectation.* , Flinsrarr.-Pistol, .avez-vous pris la bourse de monl sieur Slender ?

SLENDER.-Ouig par ces gants, il l’a prise, ou bien que je ne rentre jamais dans ma grande chambre IiEt il rn’a pris sept groats en pièces de six pence, etnsix carolus de laiton, et deux petits palets du roi Édouard, que j“avais achetés deux sche1lings, et deux pence chaque, de Jacob le meunier. Oui, par ces gants. FALsrAFF.-Pistol, cela est-il vrai ? ' EVANS.-Non, ofest faux, si c’est une bourse fi1outéeÎ rrsror., àEva1gs.-Sauvage de montagnard que tu es ! (À Falsla/ll)-Sir JOll11,1'11011 maître, je demande le combat contre cette lame de ier-blanc. Je dis que tu en as menti ici par la bouche ; jadis* que tu en as menti, figure de neige et d’eeu1ne, tu en as menti.

SLENDÊR.-Pai* ces gants, alors, c’est donc cet autre. § Montrant Nym.)

NYM.-Prenez garde, monsieur, “finiasez vos plaisanteries. Je ne tomberai pas tout seul dans le fossé, sivous vous accrochez a moi ! Voila tout ce que j’ai à vous dire. e SLENDEBL-PQI. ce chapeau, c’est donc celui-là, avec sa iigure rouge. Quoique je ne puisse pas me souvenir de ce que j’ai fait, quand une fois vous m’avez eu enivré, je* ne suis pourtant pas tout à fait un âne, voyez-vous. FALSTAFF, à Bardolphl.-Que repondezwous, Jean et 1'Ecarlate 1 ?* ' «

' Scarlet and John. Noms de deux des compagnons de Robin Hood.