Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/110

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108 dins BOURGEOISESÁDÈ ~WINDSOR, . haut, vous devez répondre de ce qui est possible. Pouvez-vous tourner vos désirs vers elle.

sHALLoW.-C’est ce qu’il faut nousfldirez si elle a une bonne dot, voulez-vous Peponser ?

snmvnnn.-Je ferais bien plus encore åt votre recommandation, mon cousin, toute raison gardée.

snALLow.-Eh ! non. Goncevez-moi donc, comprenez moi, cher. cousin ; ce que je fais, c’ost pour vous faire plaisir : vous sentez-vous capable d’aimer cette jeune fille ? — n ' Ç. ` l

  • šL1zNuEn.-Je Pepouserai, monsieur, avoire recommandation.

Si l’amour n’est pas grand au commence ; ment, le ciel pourra bien le faire décroître sur une plus longue connaissance, quand nous serons maries et que nous aurons plus d*occasions de nous connaître l’un l’autre. J 'espère que la familiarité engendrera le mépris. Mais, si vóiis me dites, épousez-la, je Pepouserai ; c’est zi quoi je suis très-dissolu, et très-dissolu nient. EVANS.-G’est répondre très-sagement, excepte la faute qui est dans le mot dissolit ; dans notre sens, c’est résolu qu’il veut dire. Son intention est bonne. sHALLow.-Oui, je crois que mon neveu avait bonne intention.

SLENDEB.—ol1Î, Ol’l je veux bien être pendu, là ! (Rentre Anne Page.)

snALLow.-Voici la belle mistriss Anne. Je voudrais rajeunir pour l’amour de vous, mistriss Anne. ANNs :=-Le dinerest sur la table ; mon père désire l’honneur de votre compagnie,

sHALLow.-J e suis a lui, belle mistriss Anne. izvans.-La volonté de Dieu soit bénie !.T e ne veux pas être absent au bénédicité.

(Sortent Shallow et Evans.)

ANNE.-Vous plait-il d’entrer, monsieur ? smannnu.-Non, je vous remercie, en vérité, de bon cœur : je suis fort bien..

Aivnn.-Lc' dîner vous attend, monsieur. snnnnnn.-J-Je ne suis point un afianie : en vérité je vous remercie. (À Simple.) Allez, `inon ami ;7car, après