Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/120

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118 LES BOURGEOI$ES DE wmnsos.

came, à Simple.-»Vous, faquin, remettez ce billet àsir Hugh : palsambleu ! c’est un cartel ; je lui couperai la gorge dans le pare, et j’apprendrai à ce faquin de prêtre cle se mêler des choses. Vous ferez bien de vous en aller : il n’est pas bon que vous restiez. Palsambleu ! je lui couperai toutes ses deux oreilles ' Palsambleu ! je ne lui laisserai pas un os qu’il puisse jeter à son chien.

(Simple sort.)

`. î3U1e1¿Lv.-Hélas ! il ne parle que pour son ami. cams.-Peu m’importe pour qui.éNe m’avez-vous pas promis que j’aurais Anne Page pour moi ? Palsambleu I je tuerai ce Jean de prêtre, et j’ai choisi notre hôte de la Jarreiière pour mesurer nos épées. Palsambleu ! je veux avoir Anne Page pour moi.

QU1ci¿r.v.-Monsieur, la jeune fille vous aime, et tout ira bien. Il faut laisser jaser le monde. Eh ! vraiment... cmos. -Rugby, venez à la cour avec moi. Palsambleu, si je n’ai pas Anne Page, je vous mettrai à la porte.-Marohez sur mes talons, Rugby.. ' ' '

~ ' (Caius sort avec Rugby.)

QUIGKLY.-Ge que vous aurez, c“est la tête d*un fou. Non ; je connais la pensée d’Anne sur ceci. Il n’y a pas une femme à Vlfindsor gui connaisse mieux la pensée ã'Anne que moi, et qui ait plus d’empire sur son esprit que moi. Dieu merci.

rnN’roN, dcwiére le théâtre.-Y a-t-il quelqu’un ici ? H olà ?

QUICKLY.-Qlll peut venir ici, je me demande ? Approchez de la maison, je vous prie.

(Entre Fenton.)

rumen.:-Eh bien ! ma bonne femme, qu’y a.-t-il ? Comment te portes-Lu ? `

Qu1cKLr.—Tres-bien quand Votre Seigneurie a la bonté île me le demander.

rnivron.—Quelles nouvelles ? Comment se porte la jolie mistriss Anne ? `

oUxcxr.v.=-Gui, par ma foi, monsieur, elle est jolie, et 1 All his two stones.