Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/123

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lors II, soiznn 1. 121

donner encore pour un jeune galant ! Quel diantre dinnprudence cet ivrogne de Flamand a-t-il donc pu saisir dans ma conduite, pour oser ainsi s’attaquer à. moi ? Quoi ! il ne s’est pas trouvé trois fois en ma compagnie. Qu’ai-je donc pu lui diré{-J’eus soin de contenir ma gaieté, Dieu me pardonne.-En vérité, je veux présenter un bill au prochain parlement, pour la répression des hommes.-Comment me vengerai-je de lui ? car je prétends me venger, aussi vrai que son ventre est fait tout entier de puddings.,

(Entre mxstriss Ford)

Mxsfrmss ronn. — Mistriss Page, vous pouvez mien croire, ÿallais chez vous. MISTRISS PAGE.+Et, ma parole, je venais aussi chez vous.-Vous avez bien mauvais visage. Mrsrmss roue.-Oh ! c’est ce que je ne croirai jamais. I e puis montrer la preuve du contraire. Mrsrniss 1›, ~.c-n’.-À la bonne heure ; mais moi du moins je vous vois ainsi. `jtnsrniss

ronogf Soit, je le veux bien. Je vous dis pourtant qu’on pourrait vous montrer la preuve du contraire. 0 mistriss Page, conseillez-moi.

nnsrniss PAGE.-De quoi s’agit-il, Voisine ?

Misrmss ronn.-0 voisine, sans une petite bagatelle

dé scrupule, je pourrais parvenir zi un poste d’honneur. .. insrnrss Pacn.-Envoyez pendre la bagatelle, voisine” et prenez l’honneur. Qu’est-ce que c’est ?-l\loquez-vous des bagatelles. Que voulez-vous dire ? nusrruss ronni-¢Si je voulais aller en enfer seulement pour une toute petite éternité, ou quelque chose de pareil, je, pourrais tout ai l’heure avoir Perdre de la chevalerie. ' 'r Al '

Misruiss PAGE.-Toi ! tu badines.-Sir Alice Ford ! tu serais un -chevalier bâtard, ma chère, tu ne tiendrais pas de place, je t’en réponds, sur le livre de la chevalerie..› U ' '

Àmisriuss ronn.-Nous. brulons le jour !-Lisez ceci, lisez. Voyez comment je pourrais être titrée.-Me voilà décidée à mal parler des gros hommes, tant que j’aurai , '.