Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/125

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»ACÎDE-II, SCÈNE 1. — L3 123

J.MlSTB.ISS ; PAGE.-Et inoi de même. S’i1 arrive jusqu’aux écoutilles, je renonce à tenir la mer. Vengeons-nousgle lui, assignons-lui chacune, un rendez-vous ; feignons d’encourager sa poursuite ; promenons-le fineme11td’amorcesen amorces, jusqu’à ce que ses chevaux restent en gage chez notre hôte de la Jcwretière. ~ niisrniss FORD:—Oh ! je suis de moitié avec vous dans toutes “les mechancetesi qui ne compromettront pas la délicatesse de notre honneur. Oh ! si mon mari voyait cette lettre, elie fournirait un aliment éternel à sa jalousie. i*, X ' *-Mfsfriuss

PAGE.-Regardez, le voilà qui vient, et mon bon mari avec lui. Celui-ci est aussi-loin de luajalousie, que je suis loin de lui en donner* sujet : et, je ÿespère, la distance est immense.

imsrniss nono — Vous êtes la plus heureuse des deux. — iursrnxss PAGE. — Allons compléter ensemble contre notre gras chevalier.f-Retirons-nous de côté ; r (Elles se retirent de côté.),

(Entrent Ford, Pistol, Page, Nym.) J ` sono ;-e-Non, j’espèréqu’iln’en est rien.- - « 1 PISTOL.-L, GS1)Ol1`, dans certaines affaires, n’est autre chose qu’un chien ecourte 1 ; Sir John convoite ta femme. — FORD.-*-E111 moucher monsieur, ma femme n’est plus jeune., . p : '

PISTOL.-Il attaque de côté et d’autre, riche et pauvre, et la jeune et la vieille, 1'une en même temps que Pautre, il.veut manger à. ton ecueile. Ford, sois sur tes gardes. ' ` '.

rotin ;-Il aimerait ma femme 'B `

PISTGL.fDl1 foie le plus chaud.-Préviens-le, du tu vas

te trouver fait comme sir Acteon aux pieds 'de corne. Oh !, l’odieux 'nom 1

irouu ;+Que1nc1n ; monsieur ?« - ' *. PISTOL.—L9 nom de corne. Adieu, prends garde, tiens 1 Cufrtazl dog.`on croyait que couper la queue 21 un chien était le moyen de lui citer le courage ; Ainsi, les paysans n’ayant pas droit de chasse étaient obligés de couper la queuéàJ Leurs chiens. ` ~ : Z '.