Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1862, tome 6.djvu/131

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V.-ACTE Ii, SCÈNE 11. › - 129

  • QUICKLY.—Jiôll puis jurer, comme “l’était ma mère

quand je suis venue au monde.

~ mnsrlumè-J’en crois' ton serment' Que me veux-tu ? ouicnnv.-Pourrai-je accorder à Votre Seigneurie un mot ou deux ? ›

irsnsrarr.-Deiix mille, ma belle, et je t’accorderai audience.

QUICKLY.-Il y a, monsieur, une mistriss Ford. -I e vous prie, venez un peu plus de ce côte.-Moi, je demeure avec le docteur Caius.

FALsTAFF.-Bon, poursuis ; mistriss Ford, dites-vous ? Quxcnnv.-V otre Seigneurie dit la vérité. J c prie Votre Seigneurie, un peu plus de ce côté. * Fansrarr.-Je te réponds que personne n’entend.-Ce sont la mes gens, ce sont la mes gens., QUIChLY.—SOl1Î2-CB vos gens ? Que Dieu les bénisse et en fasse ses serviteurs l * 1

  • FALSTAFF.—*BOII : mistriss Ford E-Quelles nouvelles

de sa part ?

QUlCKLY.—V1`£lÎlÎ1€11l›, monsieur, c’est une bonne ciature ! Jésus ! Jésus ! Votre Seigneurie est un peu folálre : c“est bien ; je 'prie Dieu qu’il vous pardonne, et à nous tous ! — e * * g

Fansrarr.-Mistriss Ford...-E11 bien ! Mistriss Ford... QUIGKLY.—Tenez, voici le.court et-le long de Pafluire. Vous l’avez mise en train de telle sorte, que c’est une chose surprenante. Le plus huppé de tous les courtisans qu’il y a quand 1a cour est il Windsor n’aurait jamais pu la mettre en train comme cela ; et cependant nous avons eu céans des chevaliers et des lords, et des gentilshommes avec leurs carrosses. Oui, je vous le garantis, carrosses après carrosses,lettrés sur lettres, présents sur présents, et qui sentaient si bon ! cetait tout muse, et, je vous en réponds, tout frétillants d’or et de soie, et avec des termes si elgants et des vins sucres des teilleurs et des plus fins : 11 y avait, je vous assure, de quoi gagner le cœur de quelque femme que ce fut. Eli bien, je vous réponds qu’ils n’obtinrent pas d*elle un seul coup d’œil llloi-même on m’a donné, ce matin, vingt angelots ; T. vi. — 9